La voleuse de poètes

Le verre guilloché à la renverse,
La fée verte se répand en sonnets
Verlaine étrangle un dernier perroquet ;
Troublés, quatrains et tercets se dispersent
Les parfums d’absinthe se télescopent,
Les monceaux de coupelles tarifées
Témoignent de l’heure bêtifiée
Sur les guéridons marbrés du Procope
C’est le moment souffert par le poète
Pour laisser au capiton des banquettes
Tourments et enfers, sa mélancolie
Et aller vivre la littérature
Des grands boulevards du mondain Paris,
Suivre d’autres démons, rejoindre Arthur
© Clovis 2018
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